La crise sanitaire mondiale impliqué non seulement de tirer la la leçon au niveau sanitaire mais également en termes de priorité pour le continent africain. Les dirigeants africains doivent bâtir une Afrique nouvelle, plus autonome et plus soucieuse du bien-être de sa population dans tous les domaines.
Par Darchari MIKIDACHE
Le continent africain vit dans l'esprit et la mentalité de l'assistanat, dans la futilité, dans la vantardise matérialiste, dans la culture de la mendicité au lieu de nous consacrer à l'essentiel à savoir la construction d'une véritable autonomie économique, financière, agricole, technologique, médicale, éducative, organisationnelle et militaire.
Le paradoxe est que le continent africain recèle beaucoup de richesses, de ressources naturelles, minières, halieutiques, humaines et culturelles alors que ce sont d'autres puissances mondiales et autres pays tiers qui en profitent nous réduisant en mendiants éternels avec le consentement de nos responsables publics à quelques exceptions près. Nous avons des institutions panafricaine censées agir et coordonner des Actions coordinatrices y compris en matière de Recherche médicale, éducative, agricole, économique, financière et monétaire. Et pourtant, le continent reste le continent le plus pauvre en dépit de sa croissance économique et de ses ressources naturelles et humaines. Nous devons saisir ce choc de crise sanitaire relative au Coranavirus pour nous réveiller réellement et fondamentalement et bâtir une nouvelle Afrique porteuse d'espoir pour la Jeunesse et pour sa population en général et qui exploitera ses ressources intérieures pour le bien-être du continent africain.
Nos dirigeants doivent absolument engager ai sein de chaque pays mais également au niveau panafricain des réformes structurelles, adopter de nouvelles pratiques de gouvernance avec de nouvelles priorités. L'avenir sera à nous ou il ne le sera pas.
Ensemble, unis, nous sommes en mesure de nous dépasser pour réussir si le réveil des consciences est réel et si la volonté collective vise l'intérêt collectif.
La Recherche scientifique, médicale, agricole et technique ainsi que l'éducation ont été négligées par les Autorités publiques du continent africain. Elles se sont inscrites depuis plus de plus trente ans dans la logique de l'assistanat. Le dommage est immense. Il est temps de reprendre en main notre destin.
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