Par Darchari MIKIDACHE
Toutes les études et les rapports nationaux ou internationaux démontrent que les banques aux Comores sont surliquides alors que les pouvoirs publics clament haut et fort que notre pays est pauvre. Comment sortir de ce constat alors que les jeunes sont touchés par le chômage à près de 45% de la population active, le seuil de la pauvreté atteint 43% de la population. Pourtant tout est à faire aux Comores que ce soit en matière agricole, en termes de manufactures, d'agro-alimentaire, de pêche, d'aquaculture, d'économie numérique, de transformation des produits de rente sur place avec la mise en avec de nouvelles industries par exemple en matière de parfumerie, de produits exotiques bio transformés, etc.
Cette surliquidité peut également financer un plan pluriannuel de soutien à l'entrepreneuriat, l'économie numérique et le développement du tourisme à travers la mise en place d'une Agence de la promotion du Tourisme.
De même, faute de fonds de garantie, peu de jeunes peuvent emprunter pour créer des activités privées créatrices d'emplois les taux d'intérêt des crédit à la création d'entreprise étant en outre très élevés avec un manque de structure d'accompagnement. L'environnement des affaires restent à améliorer sans nul doute.
Néanmoins, avec une surliquidité bancaire, c'est l'occasion de créer une banque qui pourra capter l'épargne des citoyens qui dépasse une année de recettes fiscales et ainsi financer des fonds de développement, des fonds de garantie sans oublier la mise en place d'une caisse des dépôts et consignations qui permettraient de financer des activités de création de valeur ajoutée, des sociétés à capitaux mixtes industrialisantes et financer les diverses infrastructures y compris en matière d'énergie dont le pays a grandement besoin.
Tout est question de volonté, de vision et de choix des bonnes compétences aux bons postes.
Darchari MIKIDACHE
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