Il est crucial de proposer très rapidement un nouveau cap et sortir de la communication politicienne afin de travailler le fond des dossiers et des projets structurants.
Par Darchari MIKIDACHE
La surliquidité des banques constitue un handicap grave pour le développement économique de l'Union des Comores : les banques ont beaucoup d'argent à gérer, elle sont surliquides. Pourtant, elles ne prêtent pas ou pas assez avec le contexte économique, politique social, les flux de la diaspora etc. Les difficultés de recouvrement de leurs créances auprès de la justice comorienne font partie des explications. Les Autorités publiques se restent les bras croissans mesures ambitions de soutien de l'entrepreneuriat notamment en termes de fonds de garantie, de fonds d'amorçage technique, une structure d'accompagnement des jeunes et des moins jeunes dans la gestion de leurs activités.
Une réforme globale est nécessaire pour stimuler l'entrepreneuriat, transformer l'économie nationale et offrir des opportunités aux jeunes tout en favorisant activement l'autonomisation des femmes. Sans une volonté politique réelle, les projets restent de la communication comme de la poudre de farine jetée des citoyens.
Il est crucial de proposer très rapidement un nouveau cap et sortir de la communication politicienne afin de travailler le fond des dossiers et des projets structurants. Un plan national de soutien à l'entrepreneuriat avec un vol

et financier et un volet formation / Accompagnement est primordial pour sortir la tête de l'eau et permettre aux jeunes et aux femmes plus touchés par le fléau du chômage de prendre en main leur destin.
Darchari MIKIDACHE
www.darcharimikidache.com
& www.ceec-comores.com
www.ushababiwameso.com