La mutualisation des ressources naturelles, la valorisation et la transformation des produits agricoles et l'intégration des économies du continent africain devraient être orientés vers la réduction de la pauvreté et la création d'emplois
Par Darchari MIKIDACHE, président du Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Page de sensibilisation à la lutte contre la corruption :
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Le problème du développement de l'Afrique notamment aux Comores et de la bonne gouvernance est complexe. Il mérite une attention particulière. En effet, chaque citoyen issu du pays ou de la diaspora a une responsabilité citoyenne face à la mauvaise gestion du pays. En se taisant, on devient complice. En applaudissant ceux et celles qui volent, non seulement nous pérennisons le système de corruption mais nous donnons également un mauvais signal aux générations futures et à nos enfants. Certes, chacun doit balayer devant sa porte. Il n'empêche que nous avons une responsabilité collective et un devoir citoyen d'apporter notre contribution au développement de nos nos pays africains. Les intellectuels, les partis politiques toutes tendances confondues, les citoyens, les associations, les syndicats, les responsables politiques et la diaspora devraient jouer chacun leur rôle civique au service du bien-être collectif.
Il convient de s'unir dans un mouvement de prise de conscience collective et patriotique et dire Non à la corruption, Non à l'impunité, Non aux détournements, Non à l'irresponsabilité, Non à l'injustice, Non à la gabegie, Non à l'irresponsabilité politique, Non à l'individualisme. Contribuer au changement de la société africaine implique une action à la fois éducative, pédagogique et patriotique. Nous devons accepter de mettre nos rancœurs de côté et se fixer des objectifs communs sur la base des valeurs et des principes de probité, de justice égale pour tous, d'égalité des chances pour tous, d’éthique de la responsabilité. Le développement du continent africain passe non seulement par l'engagement de réformes structurelles mais également par une volonté politique d'agir concrètement pour endiguer la corruption. Il est essentiel de doter le continent africain d'infrastructures permettant de faciliter le quotidien des citoyens, stimuler les investissements productifs des opérateurs économiques nationaux et étrangers. La mutualisation des ressources naturelles, la valorisation et la transformation des produits agricoles et l'intégration des économies du continent africain devraient être orientés vers la réduction de la pauvreté et la création d'emplois.
Pour ce faire, il conviendra de doter le continent d'une monnaie unique africaine et d'une banque centrale continentale assurant une souveraineté monétaire et économique sur un marché unifié à l'horizon 2050.
Darchari MIKIDACHE
www.ceec-comores.com