M. Darchari Mikidache, président de l'ONG Ushababi Wa Meso International (Jeunesse & Avenir) lors d'une réunion de travail avec les responsables du Bureau de la Coordination de Mohéli en Union des Comores.
Les gens doivent se prendre en main et se créer des opportunités d'emplois en regroupant leurs compétences et talents pour réussir ensemble. Ils en ont la capacité. Ils doivent être soutenus par tous.
Par Darchari Mikidache
Le chômage massif des jeunes et des moins jeunes est un fléau dramatique et intolérable. Le pauperisation de la population ne peut être une fatalité quand des terrains agricoles restent inexploités et la transformation des produits locaux "Made in Africa " est largement en dessous de ce qui pourrait être fait. Les jeunes méritent d'être soutenus dans leurs initiatives pour trouver un emploi ou de créer leurs propres emplois. Néanmoins, ils doivent également faire bouger les lignes. Ils devraient se regrouper, mettre leurs compétences en commun et convaincre leurs proches, les investisseurs locaux, les communes, les élus de la République pour les accompagner sans attendre la réalisation des promesses électorales ou électoralistes et populaires.
Chacun doit agir selon son niveau de responsabilité. Aux pouvoirs publics d"agir en ce qui concerne leurs domaines. De même, même les jeunes peuvent se regrouper en groupements d'intérêt économiques ou coopératives pour créer leurs emplois ou des zones d'activités économiques créatrices d'emplois pour eux-mêmes sans attendre aucun appui du gouvernement et lançant une souscription nationale solidaires auprès des institutions publiques ou privées ou auprès des opérateurs économiques nationaux ou expatriés. Les citoyens ne peuvent qu'encourager de telles initiatives.
Les jeunes ne doivent pas attendre que tout vient de l'Etat. Ils sont capables d'agir s'ils réfléchissent par eux-mêmes en proposabt des projets solidaires ou privés rentables. Il existe des plateformes de financement participatif dans les réseaux sociaux. Et ils sont accessibles à tous.
De même, les jeunes regroupés en association ou groupement d'associés privés peuvent proposer des projets dans des domaines variés que ce soit en économie numérique, dans les services, dans l'agriculture avec les surfaces agricoles inexeploités dans les villes et villages, dans les loisirs et le tourisme comme la mise en place de guides touristiques et culinaires quand les transports internationaux seront ouverts, l'aquaculture, l'élevage de bovins, de volailles ou de caprins, la transformation des fruits locaux en produits finis avec de l'experimentation, l'achat en gros de produits vivriers et légumes et leur conditionnement pour le vente en ligne ou dans les marchés ou supermarché.
Les financements peuvent être constitués de plusieurs sources :
- leur fonds propres (épargne personnelle provenant de petits jobs par exemple)
- des fonds pretés par leurs parents ;
- prêts à la banque sur hypothèque foncière ou sur la garantie d'or ;
- les fonds des mairies collectés sur les ponctions et prélèvements versée par les mariés aux Communes ou les cotisations individuelles voire des personnalités des communes concernées
- le financement participatif sur Internet sous forme de dons ou de prêts avec un faible intérêt ;
- des subventions des institutions privées selon l'intérêt des projets ;
- la participation financières d'opérateurs économiques intéressés comme investisseurs avec le mentorat des chambres de commerce, de l'industrie, de l'artisanat et la Chambre de l'agriculture ;
- la participation financière des associations de la diaspora intéressée projet par projet.
Parmi les milliers de jeunes diplômés qui viennent grossir les statistiques non officielles du chômage, certains pourraient se regrouper et mettre en oeuvre ses projets sans besoin de l'appui de l'Etat mais en ayant recours à des experts et personnes ressources.
Bref, l'Etat doit certes agir. Mais les citoyens en particulier les jeunes intéressés pourraient également agir en toute indépendance en préparant des projets bancables leur permettant de gagner leur vie et de créer plusieurs centaines d'emplois pour d'autres plus vulnérables.
Que chacun médite sur cela. Ceci est tout aussi bien valable aux Comores, à Madagascar comme dans le reste de l'Afrique subsaharienne. Un projet systématique de formation interne devra être programmé avant le le lancement de chaque projet.
Le destin des jeunes restent entre leurs en attendant de choisir les dirigeants à la hauteur ou que les pouvoirs publics et les élus se réveillent.
Darchari Mikidache
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