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Bienvenue sur le site web de Darchari MIKIDACHE. Vous y trouverez une synthèse de ses propositions, ses éditoriaux, ses réflexions, ses actions, sa biographie, ses tribunes et ses citations.


L'avenir  des jeunes  reste entre leurs mains en attendant  que les pouvoirs  publics se réveillent

Publié par Darchari Mikidache sur 12 Août 2020, 10:26am

Catégories : #Emploi, #Jeunes, #Jeunesse, #Économie, #Coopérative, #Financement, #ACTION SOLIDARITE, #Afrique, #Agriculture, #Association, #Coopération, #Autonomie

M. Darchari  Mikidache,  président  de l'ONG  Ushababi Wa Meso International (Jeunesse  & Avenir) lors d'une réunion  de travail  avec les responsables du Bureau  de la Coordination  de Mohéli en Union des Comores.

M. Darchari Mikidache, président de l'ONG Ushababi Wa Meso International (Jeunesse & Avenir) lors d'une réunion de travail avec les responsables du Bureau de la Coordination de Mohéli en Union des Comores.

Les gens doivent se prendre en main et se créer des opportunités d'emplois en regroupant leurs compétences et talents pour réussir ensemble. Ils en ont la capacité. Ils doivent être soutenus par tous.

Darchari Mikidache

Par Darchari  Mikidache 

Le chômage  massif des jeunes et des moins jeunes est un fléau  dramatique  et intolérable.  Le pauperisation de la population   ne peut être  une fatalité  quand des terrains agricoles  restent inexploités et la transformation des produits locaux "Made in Africa " est largement  en dessous de ce qui pourrait être  fait.  Les jeunes méritent d'être  soutenus dans leurs initiatives pour trouver un emploi ou de créer  leurs propres emplois. Néanmoins, ils doivent  également  faire bouger les lignes. Ils devraient  se regrouper, mettre leurs compétences en commun  et convaincre  leurs  proches, les investisseurs locaux,  les communes, les élus de la République   pour les accompagner sans attendre  la réalisation des promesses  électorales ou électoralistes et populaires.

Chacun doit agir selon son niveau  de responsabilité. Aux pouvoirs  publics  d"agir en ce qui concerne leurs domaines. De même,  même  les jeunes  peuvent se regrouper en groupements d'intérêt  économiques ou coopératives pour créer  leurs emplois ou des zones d'activités  économiques créatrices d'emplois pour eux-mêmes  sans attendre   aucun appui du gouvernement  et lançant  une souscription  nationale solidaires auprès  des institutions  publiques ou privées ou auprès  des opérateurs économiques nationaux ou expatriés. Les citoyens  ne peuvent  qu'encourager de telles initiatives.

 Les jeunes ne doivent pas attendre  que tout vient de l'Etat. Ils sont capables  d'agir s'ils réfléchissent par eux-mêmes  en proposabt des projets  solidaires ou privés rentables.  Il existe des plateformes de financement  participatif dans les réseaux  sociaux.  Et ils sont accessibles à  tous. 

De même,  les jeunes regroupés en association  ou groupement d'associés privés peuvent  proposer des projets  dans des domaines  variés que ce soit en économie numérique, dans les services, dans l'agriculture  avec les surfaces agricoles inexeploités dans les villes et villages, dans les loisirs et le tourisme comme la mise en place de guides touristiques et culinaires quand les transports internationaux seront ouverts, l'aquaculture, l'élevage  de bovins, de volailles ou de caprins, la transformation des fruits locaux en produits finis avec de l'experimentation,  l'achat en gros de produits vivriers et légumes  et leur conditionnement pour le vente en ligne ou  dans    les marchés  ou supermarché. 

Les financements peuvent être  constitués de plusieurs  sources : 
- leur fonds propres (épargne personnelle provenant de petits jobs par exemple)
- des fonds pretés par leurs parents ;
- prêts  à  la banque sur hypothèque foncière ou sur  la garantie d'or ; 
- les fonds des mairies collectés sur les ponctions et prélèvements versée par les mariés aux Communes ou les cotisations individuelles voire des personnalités  des communes concernées 
- le financement  participatif  sur Internet   sous forme  de dons ou de prêts avec un faible intérêt ;
- des subventions des institutions privées  selon l'intérêt  des projets ;
- la participation financières d'opérateurs économiques intéressés comme investisseurs  avec le mentorat des chambres de commerce, de l'industrie, de l'artisanat et  la Chambre  de l'agriculture ;
- la participation  financière  des associations de la diaspora intéressée  projet par projet. 

Parmi  les milliers de jeunes diplômés qui viennent  grossir les statistiques  non officielles du chômage,  certains   pourraient  se regrouper  et mettre en oeuvre ses projets sans besoin de l'appui de l'Etat mais en ayant recours à  des experts et personnes ressources.
Bref, l'Etat doit certes agir.  Mais les citoyens  en particulier  les jeunes intéressés pourraient également  agir en toute indépendance en préparant des projets bancables leur permettant de gagner leur vie et de créer  plusieurs  centaines d'emplois pour d'autres plus vulnérables. 

Que chacun médite sur cela. Ceci est tout aussi  bien valable  aux Comores, à   Madagascar  comme dans le reste de l'Afrique  subsaharienne.   Un projet systématique de formation  interne  devra être  programmé  avant le le lancement  de chaque projet.   
Le destin des jeunes restent entre leurs en attendant  de choisir les dirigeants  à   la hauteur  ou que les pouvoirs  publics et les élus  se réveillent.  

Darchari  Mikidache 

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Source : https://www.facebook.com/darchari.mikidache.politique 

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