Il n'est pas question que la corruption puisse perdurer sur la vie de la population. Il convient de rester très vigilant et de s'assurer que les ressources additionnelles que les gouvernements africains auront à disposition puissent les utiliser pour protéger la population, parer à l'urgence et enclencher des réformes du système de la santé publique avec un relèvement du niveau qualitatif au bénéfice de la population dans son ensemble et à des tarifs très compétitifs et accessibles au plus grand nombre.
Par Darchari MIKIDACHE
Un moratoire sur la dette des pays africains pour faire face à lutte contre le Coronavirus est salutaire à condition que les dirigeants africains affectent les ressources additionnelles obtenues sur non seulement un véritable plan de lutte contre le Coronavirus Covid-19 mais également sur la mise en place d'un Plan Marshall de la santé publique avec la mise en place d'un système efficace de couverture sociale et sanitaire, un relèvement de la qualité des soins avec des personnels soignants mieux formés, mieux rémunérés et plus compétents dans le cadre d'un programme pluriannuel de soutien sanitaire et scientifique notamment en matière d'infrastructures hospitalières et de recherche médicale.
En effet, il est évident que plusieurs gouvernements et dirigeants publics pourraient être tentés de détourner les fonds dégagés par le moratoire du paiement des services de la dette publique de 6 mois à des fins personnelles. Il est donc urgent de rester vigilants et de veiller à ce que les gouvernements des 54 pays africains mettent en place des mesures efficaces, utiles et concrètes pour protéger les populations contre le Coronavirus en évitant les mesures uniquement de communication sous forme de gadgets médiatisés et peu utiles.
Exigeons une véritable transparence et la traçabilité des financements des Actions de protection sanitaire y compris les rémunérations des personnels nommés dans le cadre de l'endiguement du coronavirus.
Une réflexion sur un revenu universel d'activité est à étudier pour soutenir les personnes les plus vulnérables et les plus démunies mais faisant des efforts d'insertion professionnelle. D'autres pistes sont à étudier notamment un Plan pluriannuel pour la Recherche Médicale et le développement de la Recherche scientifique et technologique.
Il est grand temps de tirer les leçons des fautes et des erreurs commises par les gouvernants qui ont négligé budgetairement la santé publique.
Darchari MIKIDACHE
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