Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank « Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC) »
La réforme de la fonction publique aux Comores ne doit pas limiter au contrôle de la présence physique pour lutter contre les salariés fantômes ou à la rupture sans préavis ni procédure d'accompagnement des contrats illégaux d'embauche dans l'administration comorienne. Un travail en profondeur doit être mené tant au niveau de la formation permanente des agents public avec un bilan diagnostic des compétences avérées des fonctionnaires titulaires, la mise à jour des diplômes et leur authentification par un service spécialisé et indépendant des pressions politiques, la reconversion professionnelle, l'introduction d'un savoir-faire commun administratif avec l'adoption d'une charte nationale de qualité de service, l'introduction effective de la culture d'objectifs et de résultats, le recours systématique aux concours transparents en cas de nécessité d'embauche pour accompagner les reformes par des corps indépendant et compétent, la requalification des postes stratégiques, la révision.des affectations sur le plan national, la création d'un centre national de Mise à niveau des agents publics, l'informatisation des services et la dématérialisation des services, etc. Une concertation avec les intéressés et les syndicats est un préalable indispensable avant la mise en place des réformes adéquates. Tout est question de volonté politique, de méthode, de pédagogie et de savoir-faire managérial. Après la phase de concertation, l'application des mesures implique un suivi régulier et des réunions d'étapes et d'évaluation à mi-parcours ».
Darchari Mikidache
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