Il est primordial de mettre en place aux Comores une brigade mixte de lutte contre l'enrichissement illicite (Brigade financière, AGID, Cour des Comptes, etc) et une Cour de Discipline Budgétaire (CDB) afin que les ordonnateurs publics et les comptables puissent rendre des comptes sur l'utilisation des deniers publics.
Le respect de la loi et la transparence budgétaire sont des fondamentaux pour une gouvernance publique exemplaire et crédible.
Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank «Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)»
Afin d'assurer un réel décollage économique des Comores, il convient que les gouvernants soient exemplaires et respectent la loi républicaine tout en assurant une transparence totale de leurs Actions publiques notamment en matière d'attribution de marchés publics. Le pays, le peuple et la Nation comorienne sont en droit d'exiger une gouvernance exemplaire, transparente et rigoureuse en laissant de côté les actes de nature à semer le doute quant à la bonne gestion des deniers publics.
Personne n'est au-dessus de la loi qui exige la mise en concurrence des offres en cas d'attribution de marchés. La loi de passation des marchés est claire et une Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a été créée pour effectuer une telle mission. Des procédures accélérées et allégées sont également possible pour parer à l'urgence si cela s'avère nécessaire.
Le code de marchés permet de garantir l'égalité des chances des entreprises en termes d'accès aux marchés publics.
Une exigence de transparence sur les contrats passés et un appel d'offres en bonne et due forme sont des actes fondamentaux pour assurer une gouvernance exemplaire et transparence. Les Associations pour la transparence budgétaire aux Comores doivent être vigilantes au même titre que les responsables publics quant à la gestion des deniers publics.
Chaque élu et responsable public se doit de rendre des comptes au peuple et respecter la loi en vigueur en matière de passation de marchés. Il est inconcevable et inadmissible que la section Cour des Comptes de la Cour Suprême se taise et laisse faire la dérogation aux règles législatives et républicaines.
Il est primordial de mettre en place aux Comores une brigade mixte de lutte contre l'enrichissement illicite (Brigade financière, AGID, Cour des Comptes, etc) et une Cour de Discipline Budgétaire (CDB) afin que les ordonnateurs publics et les comptables puissent rendre des comptes sur l'utilisation des deniers publics. Le peuple est en droit d’exiger la transparence totale des actes des Autorités publiques qui doivent à leur tour accepter des contrôles de la part des institutions de la République notamment les Autorités de régulation et de contrôle des passations de marché conformément à la législation en vigueur.
Sortir de la culture du népotisme commence par respecter la loi. Cela n'empêche pas de trouver des procédures adaptées aux circonstances dans le respect de la moi. J'invite les Autorités publiques à s'y conformer à l'avenir. Les organes de contrôle doivent également agir et jouer pleinement leur rôle sous peine de mettre à mal l a crédibilité nationale et saper la confiance du peuple et des partenaires internationaux et donc de faire régresser notre pays alors que l'ère est au renouveau et à la construction d'une République exemplaire, exigeante et transparente.
Darchari MIKIDACHE
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