Un fonds stratégique d'appui à la professionnalisation devrait être dégagé par les Autorités publique dans le cadre d'un partenariat Université et monde de l'enseignement/ État/ Secteur privé.
Par Darchari Mikidache, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
La jeunesse, un pilier essentiel pour engager un développement économique crédible, prometteur et serein. Il est essentiel d'adapter l'enseignement aux réalités économiques et aux perspectives de développement futur du pays. L'enseignement professionnel et technique ainsi que les écoles professionnelles doivent non seulement être mis aux normes mais ils doivent être renforcés avec une étroite collaboration avec le secteur privé et le plan national de développement économique. L'Université des Comores devrait avoir recours à plus de professionnels reconnus et compétents au niveau national et international tout en professionnalisant davantage ses filières. Un fonds stratégique d'appui à la professionnalisation devrait être dégagé par les Autorités publique dans le cadre d'un partenariat Université et monde de l'enseignement/ État/ Secteur privé.
La lutte contre le chômage et l'amélioration de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés exigent la mise en place d'une plateforme de recyclage professionnel et de contrat d'apprentissage pour les jeunes déscolarisés ou diplômés sans expérience professionnelle. La Maison de l'emploi est appelé à s'impliquer davantage dans ces nouveaux dispositifs. La culture de l'entrepreneuriat devra être mise en valeur et être enseignée à l'école dès le secondaire.
L’économie numérique devra également prendre toute sa place dans cette stratégique avec à terme la création d'un parc technologie de l'Océan indien dont le siège serait à Moroni. Ce parc permettra d'offrir une formation adéquate à des jeunes talentueux sélectionnés selon leur profil. Il devra également initier des projets à capitaux mixtes dans les domaines du numérique, de traitement de données et de formation intensive en innovations technologiques. Le Cap-Vert en a construit un pour coût global de 36 millions d'euros dont un apport de l'État de près de 5 millions d'euros. Pourquoi pas les Comores pour viser l'international en particulier le marché africain et de l'Océan indien. Les effets en matière de croissance économique, de recettes fiscales et d'emplois ne sont pas négligeables.
Bien entendu, une telle stratégie implique de la volonté et de la détermination politique et le choix de femmes et d'hommes compétents et à la hauteur des enjeux relatifs à une véritable émergence des Comores.
Gageons que les dirigeants des Comores auront des oreilles attentives et une volonté d'agir dans ce sens pour contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes et moins jeunes.
Darchari Mikidache
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Darchari MIKIDACHE
Président du think-tank « Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)