Des actions concrètes et structurantes doivent être menées tant au niveau de chaque État qu'au niveau panafricain afin de faire du tourisme africain une véritable industrie. Un tourisme durable, protecteur de l'environnement est recommandé. Néanmoins, chaque pays doit pouvoir valoriser ses atouts naturels, touristiques, humains et historiques.
Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Le transport continental devra être renforcé ainsi que la stabilité énergétique. Un fonds de développement touristique africain pourrait appuyer une agence continentale dédiée avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD). Une telle strategie pourrait être un des axes à explorer en partenariat avec les 54 États composant l'Union Africaine.
Bien entendu, cela suppose la mise en œuvre d'une stratégie réfléchie et opérationnelle de renforcement des capacités internes au sein du continent africain tant en termes de ressources humaines, d'infrastructures et de mobilisation des ressources financiers et notamment fiscales et non fiscales. Le renforcement de la gouvernance économique et financière constitue une condition essentielle pour que la stratégie puisse réussir. Des réformes structurelles internes s'imposent en plus d'une harmonisation des politiques économiques de tous les États. Le rôle, les financements et les missions de la Commission de l'Union Africaine devront être revus pour en accroître l'efficacité.
Darchari Mikidache
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