Par Darchari MIKIDACHE, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
La réforme publique, l'autorité éclairée et visionnaire, la formation permanente, l'introduction du sang neuf compétent et encore une fois la justice la volonté doublée d'une justice exemplaire permettront d'améliorer les choses. Cela ne se fera pas en un jour. Un mandat complet de recrutement sélections d'expertises nationales avec une motivation financière dans le cadre de contrats de missions notamment au niveau des ressources humaines avérées constitue un point de départ. Sans volonté politique, rien ne se fera. Le pays a pris du retard accumulé suite aux nombreuses années de gabegie, de mauvaise gouvernance, de recrutements fantaisistes notamment au Commissariat Général au Plan et à l'administration centrale sans compter les recrutements clientélistes au niveau des exécutifs insulaires. Il convient que le futur chef d'État assume pleinement ses fonctions et gouvernent en pleine conscience des enjeux et des défis qui attendent le pays pour prendre le cap du renouveau des Comores. Cela ne sera possible sans introduction de sang neuf expérimenté, compétent et intègre avec l'appui des gouvernants. La volonté politique reste une condition préalable. L'introduction de la culture de résultats, des objectifs et de motivation sous forme de primes de rendement peut être un chantier à développer à condition d'assurer une bonne gouvernance tout en mobilisant les ressources publiques fiscales et non fiscales.
Darchari MIKIDACHE