#Par Darchari MIKIDACHE
Le continent africain avec près de 1,2 milliard d'habitants, 55 États et des ressources immenses naturelles que ce soient halieutiques, minières, minérales ou foncières devrait être un des continents les plus puissants sur le papier en termes de richesses. Or il est loin d'atteindre ce niveau. Le taux de pauvreté est l'un des plus élevés du monde en dépit d'une baisse de 8 points de 47% en 1985 à 39% en 2018.
Selon l'OCDE, seuls 18 % des nouvelles entreprises exportatrices africaines survivent au-delà de leur troisième année, contre 22 % dans les autres pays en développement. La productivité en Afrique rapportée à celle de l'Asie est passée de 67 % en 2000 à 50 % en 2018, et stagne à 12 % de la productivité des États-Unis.
" Les économies africaines connaissent une croissance rapide. Avec un taux de croissance annuel de 4,6% au cours des 20 dernières années, l'Afrique est la deuxième région à la croissance la plus rapide du monde. La demande accrue de produits transformés ainsi que la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) récemment signée créent de nouvelles opportunités pour les entreprises africaines. Pourtant, de nombreux défis persistent avant de réaliser le plein potentiel de ces dynamiques."1*
Cette croissance économique avant l'avènement de la crise sanitaire au coronavirus n'a pas créé autant d'emplois qu'on pouvait espérer. Cela est due en partie non négligeable par l'insuffisance de transformation productive locale. Nos dirigeants africains n'ont pas profité de ladite croissance économique pour réformer leurs pays et transformer localement les matières premières souvent exploitées par des sociétés multinationales. Ce qui a créé une dépendance économique pernicieuse et intolérable. La leçon n'est pas suffisamment compris par la majorité des 55 États africains. La culture de l'assistanat et celle du laisser-faire ont rendu encore plus fragiles nos économies alors que le continent africain a un vaste marché permettant d'absorber les productions locales. La productivité locale reste largement inférieure à celle des autres continents.
Avec une population jeune dépassant 50% de la population entre 15 à 35 ans, le continent africain gagnerait à engager un programme pluriannuel ambitieux de transformation de ses structures productives pour espérer rattraper son retard, nourrir sa population et aller vers le plein-emploi. Nous reviendrons sur les mesures urgentes à adopter prochainement.
Des réformes en matière d'éducation, de gouvernance publique, de mobilisation des ressources humaines et naturelle s, de justice, de formation professionnelle et technique, de transfert de technologies et de savoirs opérationnels sont cruciales pour envisager un rattrapage économique
Darchari MIKIDACHE
www.darcharimikidache.com
1*. Source : https://africa-eu-partnership.org/fr/rester-informe/actualites/rapport-2019-ua-ue-ocde-sur-la-dynamique-du-developpement-transformation
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