Par Darchari MIKIDACHE
Cela doit se faire avec rigueur, concertation et organisation. Une ligne de crédit agricole et de transformation de produits locaux est nécessaire. Elle est parfaitement faisable compte tenu du fait que plus de 31 milliards de francs comoriens en épargne dorment dans les banques.
Ce n'est pas un rêve. Il appartient aux pouvoirs publics de soutenir les initiatives locales de production. Il en existe plusieurs notamment la transmission de sagou en farine, la production de sel qui commence à se faire. Et chacun d'entre nous peut apporter sa contribution à cette dynamique de consolidation économique et sociale de la Nation comorienne.
Par exemple, la production de boissons locales de qualité avec nos fruits est aussi une réalité. Une autre réalité est évidemment l'effet de snobisme qui fait que nous préférons ce qui vient de l'extérieur même si ce qui.est produit localement est plus sain et de meilleur qualité. Développer l'élevage local en poulet de chair avec le soutien des pouvoirs publics pour soutenir les producteurs est faible pour avoir un rapport qualité/prix.
La mise en place de norme de qualité est essentielle. Les gouvernants peuvent soutenir la hausse de la production nationale et de la productivité avec le développement de coopératives de moyens et de mécanisation y compris la mise en place de centrales d'achat de production alimentaire et de transformation du surplus. Donc, demandons-nous ce que nous pouvons faire nous-mêmes sans compter que les autres.
Darchari MIKIDACHE
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Darchari MIKIDACHE
Président du think-tank « Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Économiste fiscaliste