Je signale que je ne suis pas non plus contre le grand mariage dans son principe à condition d'orienter les dépenses vers des dépenses et des consommations en alimentaires et en produits d'équipement «Made in Comoros».
Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
La mise en place d'une contribution solidaire pour participer au financement des communes et aux régions est une piste à explorer, certaines villes ayant déjà commencé à le faire déjà en pratique.
C'est une démarche à ne pas négliger pour contribuer à doter les communes de budget autonome. Cela est d'autant plus pertinent que plusieurs villes notamment Mbeni, Mitsamihouli et Foumbouni le font déjà en tant que contribution solidaire... Pourquoi pas d'autres villes dans le cadre d'une législation concertée avec d'autres sources de financement complémentaires
... Entendons- nous bien. Je n'ai parlé en aucun moment de taxer les grands mariages pour financer l'emploi. J'ai proposé d'autres mesures et sources de financement pour cela. Pour les grands mariages, il s'agit de contributions aux mairies et aux régions concernées avec des frais annexes de gestion pour l'État notamment pour s'assurer de la bonne gestion des fonds. Selon des informations récentes, la ville de Mbeni collecterait au moins 60 000€ soit près de 30 millions FC en provenance des grands mariages. La contribution solidaire concernerait évidemment celles et ceux qui font le grand mariage. Les aspects culturels et traditionnels des grands mariages ne changeraient pas.
Je signale que je ne suis pas non plus contre le grand mariage dans son principe à condition d'orienter les dépenses vers des dépenses et des consommations en alimentaires et en produits d'équipement «Made in Comoros». Cela implique des réformes courageuses et intelligentes du système productif comorien avec un plan pluriannuel de substitution progressive des importations par des productions locales «Made in Comoros» et du temps. Cela pourrait se faire par des étapes avec la promotion du «Consommer local..» en plus de produire localement. Une telle stratégie créerait des emplois et des revenus les producteurs et opérateurs et des recettes fiscales via la taxe sur la consommation ou l'introduction de la TVA. Toute est question pédagogie, de méthodes, de concertation et de volonté politique. Les grands mariages avec le Made in Comoros» pourraient être un vecteur positif pour la relance de l'économie comorienne.
Darchari MIKIDACHE
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