Par Darchari MIKIDACHE
Il est urgent d'agir pour le monde particulièrement pour l'Afrique. Certes le changement climatique est dû à des effets divers dûs par le développement industriel des pays développés en particulier des pays occidentaux. L'Afrique et les pays insulaires sont parmi les plus touchés par les effets. Il est pertinent d'envisager une justice climatique avec le déblocage d'un Fonds mondial de lutte contre le changement climatique à destination pour les pays les plus pauvres et plus touchés en particulier le continent africain. Des promesses ont été faites dans les conférences internationales pour le changement climatique sans qu'elles se concrétisent réellement.
Quelques chiffres :
8 milliards d'habitants
Afrique 1,4 milliards avec un taux de fécondité supérieur à 4, soit une projection de 5 milliards d'habitants en 2050
Chine 1,446 milliards
Inde 1,39 milliards d'habitants
L'année prochaine, l'inde sera le pays le plus peuplé au monde.
Le continent africain doit se préparer activement au changement climatique et non attendre que les pays développés en particulier les pays occidentaux débloquent 100 milliards de dollars par an pour cette justice climatique. Les gouvernants africains, la commission de l'Union Africaine, le parlement panafricaine, la Banque Africaine de développement (BAD), les 55 États et les institutions panafricaines spécialisées doivent se mobilisent et agir dès maintenant selon l'adage: " gouverner c'est prévoir ". l'Afrique dispose de vastes terres à valoriser. Et si Israël arrivé à cultiver dans des terres désertiques, pourquoi pas l'Afrique en se donnant les moyens appropriés. De même, les opérateurs économiques et les exploitants agricoles ainsi que les organisations de la société civile sur le terrain doivent être impliqués davantage. A défaut la situation actuelle va empirer. Un Fonds Africain de lutte contre le changement climatique est vivement recommandé pour accompagner une stratégie de développement agricole durable et de transformation productive du continent africain. De même, au delà des messes de bonnes résolutions recommandées issues des conférences internationales sur le changement climatique et finalement non concretisées de manière complète et efficace, l'Afrique doit engager une révolution verte et durable pour améliorer de manière significative la productivité agricole dans les 10 prochaines années pour éviter des crises de famine et des tensions extrêmes risquant d'engendrer des conflits territoriaux et des guerres de subsistances.
Darchari MIKIDACHE
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Source : Pour une justice climatique et un réveil du continent africain afin de prendre son destin en main : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=650914949839166&id=100047619990955