#Par Darchari MIKIDACHE
La responsabilité du pillage des ressources africaines est collective car il n'y a nullement de corrompus sans corrupteurs. La mauvaise gouvernance de nos dirigeants qui signent des contrats léonins au détriment des pays concernés et qui mettent l'argent dans leurs poches et continuent à mendier alors nos pays regorgent des ressources naturelles, humaines, minières et halieutiques qui ne demandent qu'à être exploitées localement pour une grande part de la population locale...
Pour changer les choses, il convient de pointer les problèmes en les dénonçant, conscientiser la population et les cadres, faire émerger des groupes de pression pour contraindre les dirigeants et les élus pour une prise en compte, voter par les pieds en choisissant démocratiquement et en toute transparence des dirigeants capables de faire changer les choses en restant intègres. Les dirigeants en poste ont certes une grande responsabilité comme les multinationales et les états étrangers. De même, les partis d'opposition ont une part de responsabilité en proposant peu sur le fond pour être crédibles ou en ne jouant pas suffisamment leur rôle d'opposants pour faire émerger une conscience collective de contre-pouvoirs et pour faire émerger à terme une alternative crédible et effective. Il est urgent d'agir sur le fond comme sur la forme au lieu de juste se plaindre. De même, les institutions panafricaines ayant la direction des affaires du continent africain ne jouent pas plein le rôle de protecteur des ressources du continent africain et n'agissent pas suffisamment pour permettre à l'Afrique de prendre en main son destin dans tous les domaines.
Tout est affaire de volonté politique, de pression sociale et sociétale, d'éducation et de sensibilisation de la population et de bons choix stratégiques et durables au service de l'intérêt collectif et de l'épanouissement de la population.
Darchari MIKIDACHE
La Dynamique en Marche