Réduire le coût effectif global du crédit consacré à l'entrepreneuriat, augmenter la productivité en modernisation les techniques de production "Made in Comoros" favoriser la consommation produite localement, des vecteurs essentiels pour favoriser la création de nouveaux emplois.
#Par Darchari MIKIDACHE, président du think tank " Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC) et Président de l' ONG USHABABI WA MESO INTERNATIONAL (Jeunesse & Avenir)
Donner des moyens financiers aux jeunes pour mener à bien leus projets entrepreneuriaux reste une nécessité incontournable pour contribuer à lutter contre le chômage.
Beaucoup de jeunes se plaignent de ne pas disposer des fonds nécessaires pour financer leurs initiatives entrepreneuriales à raison.
Les projets de financement et d'accompagnement menés par le gouvernement comorien vont dans le bon sens mais ils ne vont pas assez loin compte tenu de l'ampleur du chômage massif.
En effet, les taux d'intérêt (taux effectif global) est excessif variant de 9% à 25%. En outre des garanties sont exigées que ce soit des propriétés, des terrain, de l'or ou autres biens. Cette situation est décourageante voire dramatique pour l'économie nationale et pour les investissements. Cela contribue à maintenir la population dans la pauvreté et le dénuement alors qu'il est parfaitement possible de réduire les coûts globaux des crédits pour l'entrepreneuriat avec la création d'un Fonds National de Soutien à l'entrepreneuriat avec des taux d'intérêt zéro, des taux bonifiés et réduits ainsi qu'un fonds de Garantie pour les initiatives économiques créatrices d'emplois durables et dabs des secteurs prédéfinis notamment au niveau de la hausse de la productivité, la transformation et la valorisation des produits locaux, les services, l'économie numérique, etc. Une Agence Nationale de la Promotion de l'entrepreneuriat, de la Productivité, de la transformation productive reste nécessaire en plus d'une banque des affaires pour le développement de l'agriculture, de la transformation et de l'industrialisation. Cela contribuerait à non seulement créér de nouveaux emplois et à augmenter la production nationale mais également à limiter la hausse de l'inflation en favorisant les Productions "Made in Comoros".
Un programme pluriannuel annuel de Formation professionnelle et technique à travers la création de pôles de lycées techniques et professionnels sur l'ensemble du territoire national est vivement recommandé.
Des structures pérennes avec une gestion transparente sont vivement recommandées. De même, une politique volontariste de baisse des coûts des credits à l'entrepreneuriat reste indispensable en actes concrets.
Darchari MIKIDACHE
La Dynamique en Marche
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