#Par Darchari MIKIDACHE
Face aux résultats catastrophiques au Baccalauréat aux Comores qui ne dépasse pas 44% des candidats de la classe d'âge, les pouvoirs publics doivent réagir pour trouver des solutions pérennes.
Tous les ans les résultats au Baccalauréat sont très faibles. Bien entendi, ceux de cette année sont particulièrement difficiles sur l'ensemble sur trois des quatre îles composant l'archipel des Comores en particulier à Anjouan. Bien entendu, les causes sont multiples, à la fois structurels et conjoncturels. Et la crise sanitaire entraînant des fermetures et des déstabilisations voire des pertubations des cours a également sa part de responsabilité en plus d'un niveau scolaire des élèves très faible et un manque de suivi des élèves à la maison par leurs parents. Il n'est pas possible de continuer dans cette voie année après année et en laissant sur le carreau plusieurs milliers d'enfants sans perspectives viables au niveau professionnel.
Les Autorités publiques doit agir rapidement en concertation avec le monde de l'enseignant : les syndicats des établissements scolaires publics et prives, les représentants des enseignants ou des délégués, les parents d'élèves et le ministère de l'éducation nationale. Les résultats de la concertation devraient donc deboucher vsir des recommandations et des programmes de rattrapage scolaire.
Des réformes majeures sont indispensables pour relever le niveau général des élèves avec la mise de zones d'éducation prioritaires pour doter les lycées et collèges de moyens logistiques et humains avec l'institutionnalisation de cours d'études et des stages de rattrapage pour les élèves les plus en difficultés après un test national de niveau. Cela impliquera le recrutement ou le déploiement d'enseignants sous forme d'heures supplémentaires ou l'embauche avec des contrats à duree limitée d'etudiants ayant un minimum de Bac+5 et qui seront formés pour assurer les cours de soutien scolaire ou les stages de rattrapage qui seront organisés dans les établissements scolaires publics.
La creation de pôles de lycées techniques et professionnels par région afin de permettre aux élèves de pouvoir se former à un metier sans forcément besoin du baccalauréat permettrait d'ameliorer l' insertion professionnelle eet donc de pouvoir réduire le chômage des jeunes à terme.
Par ailleurs, il serait également souhaitable d'introduire de nouveaux blocs ou de modules de formation professionnelle et pratique dans les lycées publics et privés avec de nouvelles matières pour l'entrepreneuriat, la sensibilisation à la création et l'administration de projets entrepreneuriaux avec des matières pratiques en économie numérique, comptabilité, commerce et marketing tous tous les élèves des lycées et une sensibilisation à l'esprit d'entreprise dans les collèges publics.
La volonté politique reste indispensable. Sortir du cycle de l'échec et permettre aux jeunes d'avoir un avenir doivent être une priorité nationale. Cela suppose donc de sortir de la culture du constat pour agir concrètement et rapidement. Le décollage économique et social des Comores ne peut être envisagé sans une politique éducative réussie aussi bien au niveau universitaire qu'au niveau des lycées et des collèges.
Darchari MIKIDACHE
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