Par Darchari MIKIDACHE, président de l'ONG USHABABI WA MESO INTERNATIONAL
La journée internationale de la femme est un symbole fort de la volonté commune de promouvoir et reconnaître la femme en général pour ses efforts quotidiens, ses contributions à l'économie, à la Nation et à la cohésion sociale et nationale. Malheureusement, une
Journée symbolique est certes un progrès mais reste largement insuffisante pour témoigner non seulement des apports de la femme à la communauté humaine mais également notre reconnaissance pour son engagement quotidien pour que le monde tourne correctement.
Des actions concrètes attendues rapidement de la part des politiques
Pour ma part, il est grand temps que nos dirigeants que ce soit dans le continent africain ou dans le monde occidental ou arabe voire asiatique agissent concrètement pour assurer cette reconnaissance et pérenniser cette contribution dans les actes que soit au niveau administratif, économique, social et professionnel. Certes dans plusieurs pays des efforts ont été accomplis y compris en Afrique à l'exemple de Rwanda et dans les pays du Nord de l'Europe mais cela reste tout de même insuffisant. Il convient de mettre en place des mesures législatives, économiques, sociales et juridiques pour assurer cette promotion du genre dans les faits.
L'éducation, facteur clé pour promouvoir l'égalité des chances
Parmi les mesures à instaurer, nous devons assurer avant l'égalité des chances dans les faits à commencer dans l'éducation, clé et vecteur de réussite. Cela commence par la scolarisation des jeunes filles dans les milieux ruraux et dans les zones périphériques très vulnérables en Afrique et dans les pays ayant un taux de scolarisation des jeunes filles très faible y compris en Inde. Des programmes nationaux et un plan panafricain avec des fonds stratégiques et opérationnels dédiés à ce objectif de scolarisation des jeunes filles doivent être mis en place très rapidement.
Des programmes d'autonomisation restent incontournables
De même, une femme automne étant grandement contributrice économiquement et en matière d'éducation nationale notamment dans le soutien de ses enfants au niveau éducatif, il est urgent que les pays à fort chômage féminin mettent en place des Actions d'autonomisation des femmes les plus vulnérables en particulier dans les milieux ruraux et périphériques avec un renforcement de la formation professionnelle et technique et avec la mise en place d'un budget autonome consacré à cet objectif. Une agence d'accompagnement et de suivi des femmes concernées est un passage obligé avec des fonds spéciaux permettant des dotations financières, bancaires, juridiques et techniques à cet effet.
La promotion de l'entrepreneuriat féminin doit devenir un programme ambitieux pluriannuel
En outre, la promotion de l'entrepreneuriat féminin ne doit pas être uniquement comme une politique publique palliative ou événementielle mais bien un plan stratégique pluriannuel doté de moyens significatifs avec une panoplie de mesures incitatives qui permettront d'avoir des effets réels sur les personnes cibles. Des actions permanentes de formation, des incubateurs, des structures d'appui à l'entrepreneuriat que ce soit dans l'économie digitale, dans le développement agricole et industriel, ou dans les services doivent être mises en place en nombre suffisant partout dans les territoires avec des maisons de proximité régionales. Une stratégie concertée impliquant les experts, les bénéficiaires, les associations et les opérateurs économiques ainsi que les institutions de formation y compris les Universités constitue une urgence certaine. Des Actions en direction des étudiantes avant la fin de leur cursus sont également à mettre en œuvre à l'exemple de l'ONG USHABABI WA MESO INTERNATIONAL avec sa représentation aux Comores l'ONG USHABABI WA MESO COMORES qui travaille pour une sensibilisation entrepreneuriale dans le milieu estudiantin pour commencer.
Des efforts mesurables et concrets doivent être faits par l'ensemble des Autorités publiques
Il est important par ailleurs que des efforts soient faits au niveau politique et de l'attribution des postes de direction et ministériels. La promotion du genre dans ce domaine doit sortir du discours de politique politicienne pour devenir des actions mesurables. De même, au niveau électoral, des efforts devront être faits afin de disposer de plus de femmes élues dans les parlements. Ces propositions ne sont pas exhaustives. D'autres mesures restent nécessaires et indispensables.
La volonté politique reste incontournable pour réussir
La volonté politique, une prise de conscience collective et des efforts mutuels de tous les responsables publics et privés sont des facteurs essentiels pour réussir ensemble cette reconnaissance de l'apport de la femme à la communauté car cette derrière agit avec efficacité sur tous les plans et pas seulement derrière un homme. Sa contribution à la prospérité mondiale est immense et concrète. Aussi, des efforts communs pour encourager, consolider et étendre les apports de la femme sont indispensables pour le bien-être collectif au même titre que l'implication des femmes leaders dans les actions de sensibilisation aux côtés des acteurs chargés de ces objectifs.
Darchari MIKIDACHE
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