Par Darchari MIKIDACHE, président du think-tank «Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)»
Notre jeunesse est riche en énergie, en volonté de s'en sortir et de réussir sa vie. Pour autant, elle est sacrifiée par nos autorités publiques. Le chômage chez les jeunes bat des records (près de 45% de la population active).
Les dispositifs d'apprentissage et de formation professionnelle sont faibles et souvent inadéquats pour permettre à la jeunesse de réussir ses études et de disposer d'un vrai métier.
Il est temps de dire stop et de mettre en place une véritable politique de soutien à l'insertion professionnelle de la jeunesse en commençant par donner la priorité à l'éducation nationale avec un plan de relèvement du niveau scolaire des jeunes pour réduire le taux d'échec, un programme d'insertion professionnelle des plus fragiles, des formations professionnelles adaptées aux besoins économiques, modules techniques et d'apprentissage d'un vrai métier dès le secondaire, un plan d'accompagnement des initiatives créatrices d'emplois chez les jeunes pour l'auto-emploi et emplois annexes avec un fonds de soutien spécifique, une loi d'insertion professionnelle avec une taxe d'apprentissage et d'insertion professionnelle.
L'Etat doit être acteur dans les initiatives d'amorce d'activités economiques créatrices d'emplois durables en partenariat avec le secteur privé.
La question des taux d'intérêt et donc de coût global de financement des entreprises créatrices de valeur ajoutée doit être posée. Des solutions existent. J'ai formulé plusieurs propositions dans mes sites web : www.ceec-comores.com et www.darcharimikidache.com
Tout est question de volonté politique, d'organisation , de choix de bonnes compétences et de bonne gouvernance afin de mobiliser les fonds nécessaires pour financer les dispositifs proposés.
Le train de vie de l'Etat doit être réduit (voyages, perdiems, salaires des plus responsables de l'Etat y compris les Dirigeants des sociétés d'État, les ministres et le chef de l'Etat). Un programme plus efficace de recouvrement des recettes douanières et fiscales doit être mis en place. Une révision de l'assiette fiscale et des activités informelles doit être effectuée sans nuire aux plus petites activités de subsistance ni augmenter les impôts. Oui tout cela est possible.
Darchari MIKIDACHE
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