Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
La lutte contre la pauvreté passe par la mise en place de mesures concrètes, efficaces et durables de création d'emplois dans le secteur privé et dans la naissance d'une industrie volontariste en matière de «Made in Comoros » par extension «Made In Africa » dans les domaines de l'agriculture, la transformation agro-alimentaire, l'industrie manufacturière et halieutique ainsi que dans la valorisation des produits de rente sois forme de produits labellisés et certifiés aux normes internationales. Le Produire local doit accompagner le «Consommer local».Une politique interventionniste de l'Etat dans le cadre de constitution de fonds d'investissement et d'industrialisation avec le recours à l'actionnariat privé, de l'actionnariat salarié et de l'apport de la diaspora comorienne. Je crois à une nouvelle stratégie de promotion de la production nationale, vecteur de croissance économique, créatrice d'emplois durables et génératrice de revenus pour les opérateurs économiques locaux et communautés villageoises constituées en coopératives avec un fort soutien des Autorités publiques.
Je crois que la restauration d'une justice républicaine, sereine et égale pour tous reste la substantifique moelle pour tracer la voie de l'émergence en réformant le pays de manière concertée, intelligente et pédagogique. L'Action publique doit redevenir crédible en agissant concrètement pour améliorer le quotidien de la population tout en donnant de meilleures perspectives à la jeunesse comorienne, pilier fondamental dans le renforcement de la cohésion nationale.
Darchari Mikidache
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