Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
L'éradication de la pauvreté et la lutte de la famine passent notamment par la mise en place des politiques volontaristes de création d'emplois privés durables dans le cadre de la promotion des industries nouvelles valorisant les produits locaux et transformant les ressources naturelles y compris les richesses halieutiques. Des fonds spéciaux pour favoriser la création d'emplois et lutter contre la misère par le renforcement de l'autosuffisance alimentaires doivent être dégagés. La mobilisation des ressources fiscales par l'élargissement de l'assiette fiscale et la hausse du taux de recouvrement des recettes fiscales et non fiscales est fondamentale.
La lutte contre la corruption et contre l'impunité des responsables publics et politiques va de pair avec le renforcement de la politique de réduction du train de vie de l'État. Les marges de manœuvre ainsi dégagées peuvent être investies dans la santé publique, la stabilisation de l'approvisionnement énergétique et électrique, la construction d'infrastructures de base y compris la réfection des routes et dans la formation d'un fonds de développement d'industries et manufactures impliquant des capitaux mixtes et en partenariat avec des investisseurs privés locaux ou étrangers. La volonté politique est essentielle pour faire bouger les lignes et réussir une telle stratégie.
Darchari MIKIDACHE
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