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Par Darchari Mikidache, acteur politique et président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)"
L'esclavage a plusieurs formes. Il convient de combattre le mal par la racine à commencer par la lutte contre la pauvreté, la misère, le chômage, la famine et contre les organisateurs.
La promotion de la politique du genre, une justice impartiale et une égalité de chances pour tous constituent le noyau dur d'une stratégie novatrice et affirmé et sans complaisance. L'exemplarité des comportements des responsables publics ne devrait être négligée.
Du sang neuf dans le système politique n'est pas incompatible avec le respect des ainés et la cohabitation fructueuse au service de l'intérêt général et de la résolution des préoccupations quotidienne s de nos concitoyens.
La promotion de la culture de l'entrepreneuriat, de l'enseignement technique et professionnel et celle du genre sont des outils indispensables pour valoriser la culture de résultats au service du développement national et de la lutte contre le chômage qui handicape l'avenir de plusieurs générations.
Les transferts d'argent de la diaspora sont certes indispensables pour nos compatriotes sur place. Mais nous devons veiller à ce que ceux-ci ne créent pas des effets néfastes pour le développement national : risque de dépendance, aléa moral, effet de snobisme, sélection adverse et surtout démotivation économique pour les bénéficiaires des flux financiers, effet d'éviction des investissements publics.... inconscience politique.
Les Autorités publiques sont invitées à mettre en place des mesures novatrices, crédibles et pérennes afin que les transferts d'argent soient orientés dans le secteur productif avec un objectif de passer de 10% à 20% des flux d'argent. Le vote annoncé de la diaspora pour les prochaines présidentielles est un pas important dans l'implication des Comoriens expatriés dans la politique nationale.
J'invite en toute humilité et en toute modestie mais avec détermination les responsables politiques et publics à revoir les priorités nationales afin non seulement de renforcer la cohésion sociale de la Nation mais également à redonner un espoir durable et crédible à la population comorienne en particulier la jeunesse. Cela passe par des actions concrètes et immédiates pour répondre aux préoccupations citoyennes. Une politique d'égalité des chances pour tous les citoyens et des actions de renforcement de l'unité nationale sont primordiale s. Cf. mon article intitulé : Une Action de proximité, incontournable pour le renforcement de l'Unité nationale.
La politique doit retrouver ses lettres de nobles afin que l'État soit crédible et l'espoir d'un avenir meilleur pour la population se concrétise et se traduise par des actes publics au service des citoyens et contribuables.
Darchari MIKIDACHE
www.darcharimikidache.com & www.ceec-comores.com
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