Le développement du secteur privé est source de création d'emplois. Des secteurs clé comme les services notamment le Tourisme, l'agro-industrie, les technologies en particulier le mobile banking ont des potentiels certains en matière de création d'emplois. Une réduction des coûts de financement des initiatives privées créatrices de valeur ajoutée est une nécessité absolue.
Par Darchari MIKIDACHE, économiste et fiscaliste, président du think tank "CERCLE DES Economistes et des Experts Comoriens (CEEC)"
La transformation des économies africaines implique parallèlement une action efficace de l'action publique pour accompagner le changement et les initiatives privées.
La diaspora africaine en plus de sa capacité à apporter des capitaux à destination du continent africain, dispose d'un savoir-faire qu'il convient d'intégrer dans une nouvelle politique dynamique en matière de transferts de ressources humaines et de technologies au service des économies africaines.
La mise en place d'une diversification des sources des financements des projets privés de la diaspora dont les montants des transferts depassent les 60 milliards de dollars par an pour l'Afrique subsaharienne, constitue un axe de travail pour faciliter le financement des activités créatrices de valeur ajoutée et d'emplois au même titre que la recherche de solutions adaptées pour réduire de manière générale le coût global du crédit pour les nouvelles créations d'entreprises au delà de la micro-finance. La finance islamique impliquant un partenariat entre le porteur de projet et les banques prend de plus en plus d'importance en Afrique. Une étude approfondie devra être menée pour envisager son introduction dans plusieurs pays faisnt partie des moins avancés y compris les Comores qui fait partie d ela Ligue Arabe et donc éligible aux opérations de la Banque Islamique de Développement. La constitution d'un fonds de garantie pour un ou plusieurs secteurs clé que les pouvoirs publics chercheraient à promouvoir permettrait également de reduire la prime de risque bancaire et permettrait au final d'abaisser le coût dglobal du crédit dans les secteurs définis. Cela suppose la consolidation des efforts de mobilisation des ressources internes notamment en matière fiscale, la rationnalisation et l'amélioration de la qualité de la dépense publique afin de dégager des ressources suffisantes pour engager une véritable politique économique. Le renforcement de la justice et l'intensification de la lutte contre le fléau de la corruption qui induit une culture de l'impunité et une évaporation des recettes publiques en amont et à travers le seteur informel devrait occuper une place de choix dans la stratégie pour dégager des marges de manoeuvre budgetaire.
Darchari MIKIDACHE
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